Introduction au dossier : « Ce que les ravages écologiques font aux disciplines scientifiques.Pour une histoire impliquée »
Résumé
Le désastre environnemental global invite autant à relire l’histoire des démarcations disciplinaires qu’à mesurer si des recompositions sont en cours au sein de l’enseignement supérieur et de la recherche français. En effet, comme le soulignent les auteurs de l’Atlas de l’Anthropocène, un tel contexte écologique rend les sciences naturelles et les sciences sociales « indissociables, parce qu’il marque la collision de l’histoire de la planète avec celle de l’humanité qui l’occupe1 ». Appréhender les socio-écosystèmes2 dans leur complexité nécessite donc de croiser les approches. Plus largement, la prise de conscience de la catastrophe et le besoin de donner du sens et d’agir engendrent depuis quelques années doutes, contestations, explorations ou réinventions, au sein du monde scientifique.
Quels types d’échanges disciplinaires envisager pour comprendre les trajectoires de nos sociétés en prenant en compte à la fois leurs impacts environnementaux et les contraintes des limites planétaires ? Et dans quels cadres les construire ?
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