Éthique et smart cities
Abstract
Après quatre textes rédigés ou corédigés pour l’Institut Auvergne-Rhône-Alpes du Développement des Territoires (IADT) de Clermont-Ferrand, portant sur les villes et territoires apprenants ainsi que sur des concepts proches (dont ceux de smart-cities ou de territoires et d’écoles apprenants), il m’a semblé que sur la planète, d’année en année, ces idées étaient lentement et socialement de plus en plus connues, pour ne pas dire popularisées car le terme serait excessif. J’en veux pour preuve les nombreux projets territoriaux variés qui sont en cours de réalisation sur tous les continents et qui se multiplient, alors que, curieusement sans doute, l’idée sous-jacente qui les porte s’étiole et même s’affadie. On observe d’un côté l’attitude sainement critique et classiquement réservée des chercheurs de différents domaines (sociologie, sciences de gestion, géographie…) et de l’autre côté, le grand public, la société civile et les médias qui font preuve de peu de la vigilance minimale qui pourtant serait nécessaire, comme nous l’avons déjà noté dans nos précédents écrits et à nouveau le voir exemples à l’appui. Sans réflexion, ils semblent s’en remettre au grand Satan, faisant preuve d’aucune exigence éthique, pourtant bien essentielle. Cela m’a donné l’envie, en quelques pages, de faire un point rapide sur ce sujet émergeant très vite. Nous le constaterons, sans éthique il n’y a pas de villes ou de territoires méritants d’être qualifiés d’intelligents ; ou alors les mots perdent leur sens et, hélas, c’est bien possible !
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